Si vous devez réaliser une intervention en ambulatoire ou simplement consulter un spécialiste, sachez que vous pouvez être pris en charge dans l’établissement de santé de votre choix (public ou privé). Toutefois, en cas d’hospitalisation en urgence, on vous orientera vers un établissement selon les disponibilités et le type de votre pathologie.
Mais comment faire son choix ? Avant toute chose vous devez déterminer ce qui compte le plus pour vous. Plusieurs critères comme la situation géographique, les spécialités de l’hôpital ou encore la prise en charge de l’hospitalisation sont à prendre en compte. Mutuelle-Conseil vous donne quelques astuces pour vous aider à faire votre choix plus sereinement.
La proximité de l’établissement
La position géographique de l’hôpital est un critère important qu’il faut prendre en considération. Ne pas choisir un établissement trop éloigné de son domicile peut être rassurant à la fois pour permettre un retour rapide après l’intervention, mais aussi pour simplifier un éventuel suivi médical.
D’autre part, dans le cas d’une hospitalisation prolongée, une proximité avec l’établissement de santé choisi permet à votre entourage de vous rendre visite plus régulièrement.
Les spécialités hospitalières
En fonction des raisons de votre hospitalisation, vous pouvez être amené à choisir un hôpital selon les spécialités qui y sont pratiquées. En effet, chaque établissement de santé ne dispose pas des mêmes services et développe des domaines d’expertise particuliers en plus des domaines d’intervention classiques.
En résumé, si votre choix s’oriente vers un hôpital spécialisé dans votre problématique santé, vous êtes assuré de pouvoir bénéficier de soins fiables réalisés par des praticiens expérimentés. Néanmoins, ces établissements présentent généralement des délais de prise en charge plus longs.
Notre conseil : N’hésitez pas à demander conseil auprès de votre médecin traitant. Il pourra certainement vous orienter vers un ou plusieurs établissements selon votre état de santé ou votre pathologie.
La notoriété de l’établissement
Tous les établissements de santé sont évalués et notés sur différents critères dont le niveau d’activité, le nombre de cas traités dans chaque discipline, l’équipement matériel ainsi que le niveau de technicité.
Puis, tous les quatre ans, la Haute Autorité de Santé ( HAS) établit des certifications visant à évaluer la qualité d’un établissement (public ou privé), et d’un ou plusieurs services, à l’aide d’indicateurs sur les « bonnes pratiques » cliniques. Ils sont ensuite classés selon cinq catégories :
- La certification (valable 4 ans)
- La certification avec recommandation (valable 4 ans) : si au moins une recommandation a été identifiée
- La certification avec réserve (valable 4 ans) : si au moins une réserve a été identifiée
- La certification différée : si au moins une réserve majeure a été identifiée. L’établissement ne sera certifié seulement que s’il améliore les points ayants donné lieu aux réserves majeures.
- La non-certification
Le budget
Vous pensez avoir trouvé l’hôpital idéal ? Toutefois, avez-vous songé à vérifier les tarifs qui y sont pratiqués, mais aussi et surtout les montants qui vous seront remboursés par votre complémentaire santé ? Les conditions de prise en charge sont un élément important dans le choix de votre établissement de santé, ils vous permettront de prévoir un budget pour vos frais d’hospitalisation.
Si vous faites le choix d’un établissement conventionné, vos frais d‘hospitalisation vous seront remboursés à 80% par la Sécurité sociale. Néanmoins, les frais pour confort personnel ne sont pas pris en charge (chambre individuelle, télévision), mais peuvent éventuellement vous être remboursés par votre mutuelle santé.
Si vous optez pour un établissement non conventionné, le taux de prise en charge par la Sécurité sociale est identique, autrement dit 80% de vos frais médicaux. En revanche, sachez que les médecins pratiquent des dépassements d’honoraires qui ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale.
Avant votre hospitalisation, pensez à demander des devis pour les transmettre à la fois à votre Caisse d’Assurance Maladie et à votre complémentaire santé. Ils seront en mesure de vous renseigner sur les différents niveaux remboursement.